C’est un processus qui consiste à transformer une partie du rayonnement solaire en électricité par le biais de cellules de silicium. Cette ressource représente 1% des énergies renouvelables. Elle est bien moins émettrice de gaz à effet de serre que les énergies fossiles qui génèrent encore les ¾ de l’énergie utilisée sur le territoire national. C’est peu quand on sait que dans un pays comme l’Allemagne elles représentent 25%.
L’avenir sera plutôt une combinaison de plusieurs sources d’énergie, et ce pour une bonne raison : l’électricité ne peut pas se stocker. Néanmoins ? le sud de la France fait partie des régions européennes, comme l’Espagne et la Grèce, qui amorcent le développement de cette filière. Aujourd’hui ? EDF a validé plusieurs projets en PACA, dont deux à Marseille. Le premier concerne le pôle de la Belle de Mai, dont les toits-terrasses seront équipés de panneaux-moquettes étanches. Ces capteurs photovoltaïques sont très résistants, moins chers mais moins productifs que les panneaux de verre. C’est sur la commune d’Entressen (13) que le second projet verra le jour, sur 40 hectares. En s’engageant dans cette filière, Marseille veut donner l’exemple pour que les industriels s’engagent à leur tour. Le tissu économique régional a principalement favorisé l’utilisation des ressources énergétiques renouvelables. Si les ressources hydrauliques ont à ce jour été privilégiées, le potentiel d’ensoleillement offre de réelles perspectives.
Les habitants des zones où le réseau électrique n’est pas accessible sont les premiers concernés. Mais les panneaux restent encore assez onéreux et le retour sur investissements s’étend sur une dizaine d’années. Cependant, l’Etat encourage financièrement les particuliers intéressés, par le biais des crédits d’impôt.